[Mission]L'infiltration à Baroque Works

Le ciel était calme. Le soleil était plaisant. Les nuages absents.
L'odeur distante des fumées de sables se respirait à profusion à qui possédait un bon odorat ; portée sans doute par une qualité de parfums accrue. En effet, le port se dessinait alors à l'horizon qu'à bon oeil on en distinguait une fourmilière commerciale abondante à souhait régulée par une place dominante dans les parfumeries. Etant réputée pour cela et aussi sur le fait que le port est l'accès principal à l'île, le royaume d'Alabasta a forgé un formidable empire commercial portuaire. Passons, voilà le bateau amarré.

Mûres réflexions sur les conditions de la mission étaient parvenues à Daizaemon. Par quoi fallait-il commencer ? Par où fallait-il fouiner ?
En priorité le renseignement. Bien observer, être attentif, trouver les bons indic'. Parfaire le terrain à son avantage en n'évitant de se faire repérer stupidement. Rester discret.
Ensuite, commencer en elle-même la mission suivant se qu'on glane en informations.
Il avisera par la suite, l'amiral.

Revêtant une tunique noir le recouvrant entièrement ainsi qu'un énorme foulard de même couleur lui recrouvrant cette fois-ci son visage ne laissant que son oeil à découvert, il attendait son subordonné qui se changeait dans sa propre cabine. Sa silhouette s'esquissa alors promptement sur le pont. Il venait de le rejoindre, changé et prêt à débuter la première partie du plan imaginé.

" Effectivement. Une chose me chagrine cependant, ton sabre. Que nous soyons d'accord, je n'envisage pas de combats pour le futur à venir. Du moins les prochains jours ; tâches alors de garder tes ardeurs. Ensuite, une fois dans la masse, sois attentif. Le renseignement est une priorité. La plus petite étincelle de mot peut être une ouverture vers ce que nous voulons. Attentif. "Dit-il calmement, le regard fixant la foule de commerçants tout en prêtant attention au jeune mousse.

Souriant le temps d'un instant, il se propulsa lourdement du bateau pour attérir sur le plat du sable. Il fit trembler le pauvre bateau de marchands - réquisitionné à l'occasion - le temps d'une poignée de seconde ; de quoi les faire frémir d'étrangetés.
Sortant tant bien que mal ses deux pattes enfoncées dans le sol cotonneux, son regard glacial se porta immédiatement sur de probables suspects d'apparences. Ses oreilles, si agiles, se prêtèrent aux discussions les plus proches essayant de déceler le moindre mots clés où un message codé hasardeux. Il savait sur quoi se mouvoir. Crocodile. Ce chien de faience. Après-tout, c'est une crapule disait-on. Les mots Baroque Works aussi résonnait dans sa tête ; et bien entendu : dance powder et pluie. N'étaient-ce que des mots, ses pensées étaient bien plus profondes ...

N'ayant pas l'attention de faire un signe de main pour appeler son adjoint, il s'avança dans la masse d'yeux hébétés qui le regardaient avec effroi. Visiblement son saut en avait impressionné plus d'un ... Mais pas tous.

Le marché battait son plein, mais les quelques commerçants, ainsi que les villageois présents proche de l'endroit où l'Amiral avait mit pied à terre se taisaient soudainement, fixant durant quelques longues secondes le géant. Il était vrai qu'un colosse de trois mètres attirait facilement les regards, mais tout ce petit monde se remit calmement à ses occupations. Rien d'étonnant quand on sait que des personnes du monde entier passent par ici, juste pour venir faire une petit tour au marché. Un des commerçants situé prêt du port leva un instant la tête en direction de Daizaemon, avant de sortir une petite affiche de sa poche. Il sourit nerveusement, puis rangea son affiche avant de s'approcher du géant.

"A... Amiral Daizaemon, je supposes ? Et vous, vous devez être le Colonel Frédéric..."

Il salua les deux hommes, continuant à murmurer quelques hommes afin que personne ne puisse les entendre. En effet, si l'on savait qu'un groupe de Marine venait d'arriver sur l'île, s'en était fini de la couverture de nos deux hommes. Le commerçant expliqua rapidement qu'il faisait partie du petit groupe de Marine qui restait sur l'île et qu'il avait eu pour ordre d'attendre l'arrivée de l'Amiral. Il invita ensuite les deux Marines à le suivre. se faufilant au beau milieu de la foule, feintant parfois d'expliquer la provenance de certains produits exposés, histoire de passer inaperçu. Ils arrivèrent finalement devant la porte d'une petite maison située au bout d'une longue ruelle vide, et toqua deux coups, avant de laisser un petit moment et de toquer une troisième fois. Un petit enfant vint lui ouvrir avant de l'autoriser à entrer.

Traversant plusieurs pièces et couloirs, tout ce petit monde aboutit finalement dans un petit bureau de fortune. Le guide arrive prêt d'une sorte de bureau avant de saluer d'un geste bien connu des Marines l'homme assis juste devant lui.

"Mon Vice-Amiral ! Voici l'Amiral Daizaemon, accompagné du Colonel Frédéric Soul !"



L'homme se tourna alors en direction des nouveaux arrivants, refermant les pages du livre à caractère érotique qu'il avait entre les mains. Il se releva tranquillement avant de saluer les deux Marines lui faisant face, les invitant ensuite à s'assoir.

"Oh, et bien, on dirait que cette histoire de Dance Powder est prise au sérieux, je ne m'attendais pas à vous voir arriver aussi tôt."

Il rangea alors son livre sur un coin du bureau, n'ayant visiblement pas honte d'afficher ses "hobbies" devant un supérieur hiérarchique. Assumer ses actes était une chose, mais de là à les faire partager avec les autres... Bref ! Il fit apporter un verre d'eau à ses hôtes, les laissant se poser calmement avant d'entrer dans le vif du sujet.

"Bon, comme vous devez le savoir, nous ne sommes plus en nombre suffisant ici que pour intervenir... Nos hommes envoyés en repérage n'ont jamais réussi à passer la frontière entre Urumalu et Yuba, deux villes proches d'ici... On pense donc que le "cerveau" de cette affaire se situe à Yuba, voir plus loin encore..."

Le Vice-Amiral Nan'ban se releva alors de sa chaise, se dirigeant vers une espèce de grand tableau accroché au mur, sur lequel il accrocha une grande carte du Royaume. Il désigna d'un point rouge l'endroit où se situait le Q.G. de la Marine (où ils étaient en ce moment même donc), d'une longue ligne la frontière entre Urumalu et Yuba, et d'une croix rouge l'endroit où il avait perdu toute communication avec sa dernière troupe de marine, croix se situant pile sur la ligne représentant la frontière.

"Et le pire, c'est qu'il n'y a que par cet endroit là que l'ont peut passer... vous comptez tout de même vous y rendre ?"

[ HRP : Voilà voilà, vous pouvez discuter entre vous d'un éventuel plan, poser des questions à Nan'ban (ou à moi-même par MP) et puis bah... ce sera tout. C'ey partit~ ]

Daizaemon méditait. Les yeux fermés, les bras croisés, sa réflexion perdue dans son subconscient.
Les images des précédents événements s'acharnaient dans sa tête, voulant à tout prix tirer une conclusion primaire à ses souvenirs succints.
Rejoignant le Vice-Amiral Nan'Ban et sa légère troupe de mousquetaires placée sur le contient pour le démantèlement des criminels utilisant la poudre interdite, il se joigna avec son surbordonné aux explications et dires cruciales - pour la suite de la mission - que leur expliqua celui-ci.
La petit Q.G improvisé n'était guère au goût de l'Amiral. D'ors et déjà mal placé, soit la ville portuaire était bien source de bonnes informations mais de surcroix inutile vu les avancées de l'enquête. Des disparitions d'offciers de la Marine ne pouvaient être tolérées. Le Q.G aurait dû se déplacer quelques peu de la région où ces disparitions en question furent démontrées. Dans un soucis de dissimulation ils avaient préféré garder leurs distances. Tout à leur honneur, mais en contrepartie ... ? Nada.

Passons, on ne change pas le passé. Mais bien l'avenir.
S. n'avait désormais que d'autres choix que de se rendre là-bas. Mais pas directement. Son officieux jouerait son rôle comme il se doit. Avant d'adopter un plan plus conséquent une fois sur place, il fallait pour cela se renseigner plus en profondeur.

Les yeux bien ouverts, secondant Soul, il s'enquit à son tour de poser quelques questions. Il retira son foulard de sa tête, dégageant son fin visage humide à l'air amplement sérieux. Fixant sereinement le petit gradé du haut de ses 3mètres, il scruttait en même temps la carte en se remémorant les divers infos encaissées.

" Qu'avez-vous appris depuis que vous êtes là : sur l'utilisation de la poudre, sur les profits à en tirer, sur qui pourrait en profiter : organisations quelconques ou personne agissant en solitaire, voire si vous en avez déjà, certaines conclusions personnelles ? " Dit-il calmement, non sans un ton sec. Laissant s'échapper un silence pesant, il prononça une dernière question ; froidement. " Dîtes moi avant toutes choses, à combien s'élèvent les pertes humaines ? "

Suites à ces mots, il laissa l'initiative au Vice-Amiral de répondre à leur interrogations rapidement. Il n'avait pas une bonne opinion de ce jeune marmot. Les apparences peuvent être trompeuses mais elles peuvent à l'inverse en dire beaucoup. Comme-ci son livre vulgaire n'était pas apparu sous les yeux de l'Amiral. La tenue, et la discipline. Passons - encore une fois ce mot - sur les enjeux de la mission qui paraîssait s'échapper de la tête béante du jeune Vice-Amiral malgré cette étincelle dans le regard quand celui-ci vit apparaître l'Amiral. Son comportement n'était pas adapté au gradé, fallait-il qu'il se reprenne : et vite.

Attendant toujours les dires du jeune homme, il se déplaça gentillement vers l'autre côté du bureau regardant glacialement le bouquin osé avant de se reporter plus en profondeur sur la carte ...

" Et vous me rangerait ceci. " Poitant du doigt, la fameuse chose qu'arborait Nan'Ban.

" L'énervement n'est pas une bonne attitude à prendre face à ce genre de réponse. Cela ne raménera pas les défunts et n'évitera pas d'autres morts ; tu perdras juste une certaine rationnalité dans tes propos. C'est une perte considérable, on ne peut le nier. Qu'importe qu'il n'y est plus de représentants ici, ce n'est pas ce qui compte ; nous parlons de victimes humaines. Et la Marine ne tolère pas ce genre de pertes : JE ne tolère pas ce genre de pertes. " Fronçant les sourcils, l'Amiral dessina une expression bien plus glaciel qu'à l'accoutumée, " Les malfaieurs, qui ils soient ou quoi qu'ils soient, finiront sur la potence. "

L'Amiral avait dit cela en observant toujours aussi miticuleusement le brin de carte : la dune mystérieuse. Il faudrait se rendre là-bas. Déjà, à Erumalu. Enquêter. Ensuite, une fois un plan préparé sur place, il faudrait rejoindre Yuba ... en explorant sans doute l'intérieur de cette dune. L'ennemi semblait se cacher dedans. Du moins c'est ce que pensait l'Amiral. C'est délà qu'il devait agir principalement. Mais la réflexion de Daizaemon ne s'arrêta pas là. Il n'avait pas encore découvert l'identité du ou des principaux intervenants mais peut-être quelques subordonnés ...

" Vice-Amiral Nan-Ban, vous êtes vous déjà rendu dans ces contrées ? Pensez-vous que la dune ne soit pas un moyen assez conséquent pour renfermer les clés du mystères ? Vos propres conclusions personnelles, peut-être ? ... Hum ... Des photos des sites importants ? " Demanda l'Amiral visiblement amoureux de la carte.

Daizaemon relâcha ses bras croisés, rattrapa son foulard qu'il se remit directement sur son visage...

[HJ/ Désolé pas inspiré ]